Au printemps 2015, voilà qu'une grande maison française décide de sauver Versailles à coups de carrés en soie. L'idée est belle : une édition limitée de foulards sera mise en vente au château et par souscription dans les boutiques de la dite maison. Une partie des ventes sera versée au château de Versailles pour aider à sa préservation. Super. Génial. Achetons toutes des foulards en soie à 335 euros et sauvons le Roi. Enfin, son château. Et en prime, agrandissons notre collection de carrés siglés de la plus prestigieuse maison française d'accessoires.
Mais, au fait, combien sera versé au monument ?
"Je ne peux pas vous dire" m'a gentiment répondu l'attachée de presse de la marque. Mais un pourcentage ? Un euro par foulard ? 30 euros ? La totalité des bénéfices ? "Nous ne communiquons pas là dessus." Ni au moment de la souscription, ni maintenant qu'elle est close et que les comptes ont été fait*. Ca s'appelle la transparence.
Quant à la chargée de communication de Versailles, elle n'a même pas daigné me répondre. On a la classe ou on l'a pas.
* Oui, je suis une obstinée, j'ai tenté ma chance par téléphone et par mail, auprès des deux organismes, et à deux reprises. Une première fois au moment du lancement de la souscription, puis il y a quelques semaines, une deuxième fois la souscription étant terminée.
* Oui, je suis une obstinée, j'ai tenté ma chance par téléphone et par mail, auprès des deux organismes, et à deux reprises. Une première fois au moment du lancement de la souscription, puis il y a quelques semaines, une deuxième fois la souscription étant terminée.
c'est nase... business is business mais c'est nase!
RépondreSupprimerde quoi couper l'envie d'acheter ledit foulard...
je n'aurai pas dit mieux !
SupprimerLe business n'empêche pas l'éthique et ce comportement est vraiment minable
SupprimerAu début de la souscription pourtant, la publicité était bien là, mais il est vrai, depuis c'est silence radio...
RépondreSupprimerIl y a une deuxième explication possible : que l'opération ait été un four :)
SupprimerC'est parfois un business juteux.
RépondreSupprimerOui mais je ne pense pas que cette marque ait besoin de ça pour afficher un chiffre d'affaire de plus d'un milliard. C'est d'autant plus minable.
SupprimerVoilà comment tuer une intéressante opération de co-branding.
RépondreSupprimerCôté image = zéro pointé pour le service communication du château de Versailles, juste zéro pour Hermès qui au moins a répondu ... par le silence sur les résultats
Zéro = zéro = la tête à Toto! On a vraiment le sentiment d'être pris pour des pigeons
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