Haute Couture 2017-18 #2

C'est certainement du côté des membres invités (les maisons de couture étrangères ou de taille trop modeste pour être labellisées haute couture) que les défilés ont été le plus surprenant. Je serais Elie Saab ou Dior, je me ferais un peu de soucis : la jeune garde en a sous le pied.

Les Australiens Ralph & Russo se dévergondent et ça leur va bien. Jusqu'ici, ils étaient parfaits mais trop appliqués.




La créatrice israëlienne Gahia Lahav, elle aussi, a choisi de défiler dans un jardin. Elle a livré une très jolie collection. Ici, les couleurs se répondent harmonieusement, les silhouettes sont équilibrées et bourrées de détails raffinés. Cette maison, invitée par la Chambre syndicale de la couture, a tout d'une grande.


 


modèles Gallia Lahav, FW 2017-2018

J'ai beaucoup aimé la collection de Georges Hobeika. Peut-être est-ce la musique ispanisante, lancinante, assez rarement utilisée pour un défilé, mais il m'a embarquée. La robe longue au corsage brodé comme un vitrail (à 4'30 environ) est une tuerie, la rouge avec sa cape (7'40 environ) aussi.




Côté off, j'ai adoré les découpes en forme de vagues imaginées par la créatrice américano-georgienne Patuna. Et il y avait du drap de laine, une matière qui se fait trop rare à mon goût. Gros coup de coeur pour la robe de mariée : les plis souples de la jupe en laine apportent une touche monacale qui contrebalancent les volutes très exubérantes.

stelda

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